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Méthode Willems
La méthode Willems est une pédagogie musicale basée essentiellement sur l’écoute, travaillant sur vécu de l’enfant, sa sensorialité, son affectivité et son mental. Son concepteur est Edgar Willems (1890-1978).
Contenu pédagogique résumé
Chaque leçon s’articule autour de 4 axes :
L’audition
Il est possible de développer cette fonction, de la travailler. Il s’agit donc, par des exercices appropriés, d’apprendre à utiliser notre oreille, l’audition étant à la base de toute musique vivante.
Les frappés
Un rythme peut se transmettre autrement que par l’ouïe, par pression ou frappés dans la main ou sur les genoux, par exemple. Sous cette forme la perception rythmique est plus accessible aux jeunes enfants. Les rythmes peuvent aussi être frappés sur une table ou avec des instruments de percussion.
Les chansons
La pratique du chant est le moyen le plus répandu, le plus synthétique aussi pour développer le sens musical : le chant contient le rythme, la mélodie et l’harmonie. Il touche aux émotions par l’histoire qu’il raconte et l’atmosphère créée par la musique.
Les mouvements corporels
Le sens du tempo a sa clé dans la sensation du déplacement du corps, du centre de gravité. Les mouvements naturels et caractéristiques comme la marche, la course, les sauts, les balancements, les sautillés, les mouvements tournants, partant de la musique même, ont pour but de développer le sens du tempo, du temps qui passe, de la respiration, la mesure…
Edgar Willems a accordé une grande valeur à l’ordre évolutif d’apprentissage suivant :
vivre les phénomènes – les sentir – en prendre conscience.
Il y a donc un minimum de théorie pour un maximum de pratique intériorisée. La première partie – vivre les phénomènes – constitue l’essentiel de l’initiation musicale, où la reproduction, l’imitation et l’invention trouvent une place primordiale. En abordant un instrument et une partition musicale, l’enfant a par cette approche vivante de la musique, des références concrètes en lui, qui permettent de continuer naturellement un mouvement dans lequel il est déjà.
1ère année
Cette première année est une approche des phénomènes musicaux très sensorielle et instinctive. Nous nous attacherons davantage à faire vivre des actes justes d’écoute, d’imitation, d’invention, plutôt que de chercher des résultats ou faire acquérir mentalement à tout prix des notions non vécues, non intégrées.
Audition
Mouvements sonores : avec une flûte à coulisse ou la voix, nous écoutons, reproduisons et reconnaissons des montées, des descentes. Cette distinction n’est pas innée… La notion du grave et de l’aigu est également exercée. Les jeux d’écoute permettent de reconnaître différents timbres et hauteurs de son.
Frappés
Reproduire et inventer des rythmes divers, réguliers ou non, des chocs précis, avec différentes parties du corps, librement ou de manière dirigée (une main, l’autre, mains ensemble, alternées…).
Exercer la motricité qui est la clé du sens rythmique. Pouvoir reconnaître et exercer des nuances (crescendo, decrescendo, accelerando, ritardando…) des sons longs et courts… Reproduire le rythme du langage parlé ou d’une chanson.
Chansons
Diverses chansons et comptines à intérêt mélodique et/ou rythmique. Chanter et être ensemble: écoute, justesse, prononciation. Trouver des états d’âmes (amenant des nuances). Travail sur le tempo et le rythme d’une chanson.
Mouvements corporels naturels
D’abord, sur des déplacements simples (marche, course, galop) marquer les propres pas de l’enfant pour lui faire sentir son propre rythme. Puis, à partir de musiques variées, les enfants cherchent comment ils vont bouger. Rondes et inventions de mouvements.
2ème année
Il s’agit d’une phase plus consciente où l’on introduit des associations entre ce qui a été vécu au 1er degré et des graphiques, par exemple. Ces graphiques évoquent l’écriture musicale et amènent naturellement aux codes précis des partitions musicales (3e degré).
Audition
Les mouvements sonores du 1er degré sont mis en graphiques. Tout le travail d’écoute est affiné et il s’agit de reconnaître des sons de plus en plus proches (un ton, un demi-ton, un quart de ton). Nous chantons et reconnaissons les sons de la gamme et exerçons leur ordre. Une approche de la portée est réalisée (nombres de lignes et d’interlignes, position des notes…).
Frappés
Développer la motricité et la précision des gestes, être ensemble. Opposer rythmes réguliers ou non. Reproduire et inventer des rythmes mesurés. Les sons longs et courts sont traduits en graphiques (qui deviendront valeurs de notes sur la partition).
Chansons
Travailler davantage la justesse, la précision rythmique, la beauté de la voix… Commencer à dire le nom des notes de chansons très simples. Approche systématique des chansons d’intervalles. Le début de la chanson correspond à un intervalle (espace entre deux sons), par exemple la quarte qui caractérise le début de “La Bergère”. De cette façon nous allons vers l’intériorisation des intervalles qui seront plus aisés à reconnaître et chanter (travail du 3e degré).
Mouvements corporels
Plus d’exigence dans la précision du geste. Aborder dans le mouvement la battue des mesures à 2, 4, puis 3 temps. Écoute de musiques variées et invention de mouvements.
3ème année
C’est l’occasion ici d’approfondir toutes les notions pré-solfégiques tout en restant dans le principe vivant des 4 axes : audition, rythme, chansons, mouvements.
Nous nous familiarisons avec la portée, autant en lecture qu’en écriture. Ce sont essentiellement les notes conjointes et les sauts de tierces qui seront exercées en lecture à vue. Une grande partie des chansons sont abordées avec la partition (après les avoir apprises, éventuellement solfiées). Toutes les mélodies vues au métallophone sont d’abord solfiées et pour une ou deux, elles seront écrites.
Les rythmes simples sont abordés (blanche, noire, croche, double croche, éventuellement croche deux doubles et deux doubles croche).
Reconnaissance des instruments, isolés ou ensemble. Plaisir d’écoute de la “grande musique”.
Pratique du métallophone (pour la motricité, l’ordre des sons et des noms de notes) et le plaisir de la pratique d’un premier instrument assez simple.
Affiner la reconnaissance des sons jusqu’au neuvième, voire seizième de ton : c’est le développement de l’audition intérieure qui est recherché, si important pour la justesse.
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Méthode Willems
La méthode Willems est une pédagogie musicale basée essentiellement sur l’écoute, travaillant sur vécu de l’enfant, sa sensorialité, son affectivité et son mental. Son concepteur est Edgar Willems (1890-1978).
Contenu pédagogique résumé
Chaque leçon s’articule autour de 4 axes :
L’audition
Il est possible de développer cette fonction, de la travailler. Il s’agit donc, par des exercices appropriés, d’apprendre à utiliser notre oreille, l’audition étant à la base de toute musique vivante.
Les frappés
Un rythme peut se transmettre autrement que par l’ouïe, par pression ou frappés dans la main ou sur les genoux, par exemple. Sous cette forme la perception rythmique est plus accessible aux jeunes enfants. Les rythmes peuvent aussi être frappés sur une table ou avec des instruments de percussion.
Les chansons
La pratique du chant est le moyen le plus répandu, le plus synthétique aussi pour développer le sens musical : le chant contient le rythme, la mélodie et l’harmonie. Il touche aux émotions par l’histoire qu’il raconte et l’atmosphère créée par la musique.
Les mouvements corporels
Le sens du tempo a sa clé dans la sensation du déplacement du corps, du centre de gravité. Les mouvements naturels et caractéristiques comme la marche, la course, les sauts, les balancements, les sautillés, les mouvements tournants, partant de la musique même, ont pour but de développer le sens du tempo, du temps qui passe, de la respiration, la mesure…
Edgar Willems a accordé une grande valeur à l’ordre évolutif d’apprentissage suivant :
vivre les phénomènes – les sentir – en prendre conscience.
Il y a donc un minimum de théorie pour un maximum de pratique intériorisée. La première partie – vivre les phénomènes – constitue l’essentiel de l’initiation musicale, où la reproduction, l’imitation et l’invention trouvent une place primordiale. En abordant un instrument et une partition musicale, l’enfant a par cette approche vivante de la musique, des références concrètes en lui, qui permettent de continuer naturellement un mouvement dans lequel il est déjà.
1ère année
Cette première année est une approche des phénomènes musicaux très sensorielle et instinctive. Nous nous attacherons davantage à faire vivre des actes justes d’écoute, d’imitation, d’invention, plutôt que de chercher des résultats ou faire acquérir mentalement à tout prix des notions non vécues, non intégrées.
Audition
Mouvements sonores : avec une flûte à coulisse ou la voix, nous écoutons, reproduisons et reconnaissons des montées, des descentes. Cette distinction n’est pas innée… La notion du grave et de l’aigu est également exercée. Les jeux d’écoute permettent de reconnaître différents timbres et hauteurs de son.
Frappés
Reproduire et inventer des rythmes divers, réguliers ou non, des chocs précis, avec différentes parties du corps, librement ou de manière dirigée (une main, l’autre, mains ensemble, alternées…).
Exercer la motricité qui est la clé du sens rythmique. Pouvoir reconnaître et exercer des nuances (crescendo, decrescendo, accelerando, ritardando…) des sons longs et courts… Reproduire le rythme du langage parlé ou d’une chanson.
Chansons
Diverses chansons et comptines à intérêt mélodique et/ou rythmique. Chanter et être ensemble: écoute, justesse, prononciation. Trouver des états d’âmes (amenant des nuances). Travail sur le tempo et le rythme d’une chanson.
Mouvements corporels naturels
D’abord, sur des déplacements simples (marche, course, galop) marquer les propres pas de l’enfant pour lui faire sentir son propre rythme. Puis, à partir de musiques variées, les enfants cherchent comment ils vont bouger. Rondes et inventions de mouvements.
2ème année
Il s’agit d’une phase plus consciente où l’on introduit des associations entre ce qui a été vécu au 1er degré et des graphiques, par exemple. Ces graphiques évoquent l’écriture musicale et amènent naturellement aux codes précis des partitions musicales (3e degré).
Audition
Les mouvements sonores du 1er degré sont mis en graphiques. Tout le travail d’écoute est affiné et il s’agit de reconnaître des sons de plus en plus proches (un ton, un demi-ton, un quart de ton). Nous chantons et reconnaissons les sons de la gamme et exerçons leur ordre. Une approche de la portée est réalisée (nombres de lignes et d’interlignes, position des notes…).
Frappés
Développer la motricité et la précision des gestes, être ensemble. Opposer rythmes réguliers ou non. Reproduire et inventer des rythmes mesurés. Les sons longs et courts sont traduits en graphiques (qui deviendront valeurs de notes sur la partition).
Chansons
Travailler davantage la justesse, la précision rythmique, la beauté de la voix… Commencer à dire le nom des notes de chansons très simples. Approche systématique des chansons d’intervalles. Le début de la chanson correspond à un intervalle (espace entre deux sons), par exemple la quarte qui caractérise le début de “La Bergère”. De cette façon nous allons vers l’intériorisation des intervalles qui seront plus aisés à reconnaître et chanter (travail du 3e degré).
Mouvements corporels
Plus d’exigence dans la précision du geste. Aborder dans le mouvement la battue des mesures à 2, 4, puis 3 temps. Écoute de musiques variées et invention de mouvements.
3ème année
C’est l’occasion ici d’approfondir toutes les notions pré-solfégiques tout en restant dans le principe vivant des 4 axes : audition, rythme, chansons, mouvements.
Nous nous familiarisons avec la portée, autant en lecture qu’en écriture. Ce sont essentiellement les notes conjointes et les sauts de tierces qui seront exercées en lecture à vue. Une grande partie des chansons sont abordées avec la partition (après les avoir apprises, éventuellement solfiées). Toutes les mélodies vues au métallophone sont d’abord solfiées et pour une ou deux, elles seront écrites.
Les rythmes simples sont abordés (blanche, noire, croche, double croche, éventuellement croche deux doubles et deux doubles croche).
Reconnaissance des instruments, isolés ou ensemble. Plaisir d’écoute de la “grande musique”.
Pratique du métallophone (pour la motricité, l’ordre des sons et des noms de notes) et le plaisir de la pratique d’un premier instrument assez simple.
Affiner la reconnaissance des sons jusqu’au neuvième, voire seizième de ton : c’est le développement de l’audition intérieure qui est recherché, si important pour la justesse.
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Professeur(s)
Nathalie Erbeau
Nathalie Erbeau commence la musique par l’apprentissage du piano, puis du chant et du violoncelle.
Passionnée par les arts, elle a longtemps partagé son temps entre la musique, la danse et les arts visuels. C’est tout naturellement qu’elle s’est dirigée vers l’enseignement après une maturité en arts visuels.
Horaires
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Cours | Âge | Jour | Heures | Lieu |
---|---|---|---|---|
Méthode Willems 1 | 4 ans (1P) | Mar | 15h50-16h40 | Espace A. Landry |
Méthode Willems 2 | 5 ans (2P) | Mar | 16h45-17h35 | Espace A. Landry |
Méthode Willems 3 | 6 ans (3P) | Mar | 17h40-18h30 | Espace A. Landry |
Cours | Âge | Jour | Heures | Lieu |
Méthode Willems 1 | 4 ans (1P) | Mar | 15h50-16h40 | Espace A. Landry |
Méthode Willems 2 | 5 ans (2P) | Mar | 16h45-17h35 | Espace A. Landry |
Méthode Willems 3 | 6 ans (3P) | Mar | 17h40-18h30 | Espace A. Landry |
Tarifs
Niveau | Min | Fréquence | CHF |
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Initiation | 50 | 1 / SEM. | 600 |